"Tant de percussions dans ce corps ! De percussions, que dis-je, de joie, de boum, de boum ! Je ne vais pas jouer. Ça va faire boum. Nous allons faire des attaques de surprises, des fêtes de la joie : des bêtises. Et demain matin, et tous les jours à venir en nous réveillant : nous nous réveillerons ! Ça ne va pas être simple, je préfère le dire tout de suite."
Dans un monde maussade, morne et banal, il reste l’humour, la poésie et la philosophie : La Joie! est une réponse à la pandémie, à nos confinements, à nos solitudes. C’est le monologue d’un homme qui livre sa réalité en vulgarisant astucieusement Montaigne et Spinoza. La prise de conscience qu’il est possible de vivre mieux, qu’une vie philosophique est envisageable.
Le spectacle n’aura pas lieu. La Joie ! sort des codes habituels de la représentation pour élaborer ensemble une autre voie potentielle. Pour combattre sa dépression le personnage tente de rallier son auditoire à sa cause : Le parti de la joie ! Il se débat, nous le comprenons, nous rions, nous nous reconnaissons. Il ne s’agit ni de démagogie, ni de religion, ni de morale.
La Joie ! est le témoignage d’un amour de la vie, une passion devenue politique qu’il est nécessaire de transmettre aux générations futures.